LONDRES, le 2 mai 2012 - L'approche du second tour de l'élection présidentielle émeut grand nombre de nos voisins européens, qui voient avec anxiété venir le jour funeste où la France éternelle passera au rouge et se perdent déjà en conjectures sur les possibles conséquences de ce brusque virage soviétisant. Au Royaume-Uni, notamment, les langues vont bon train et les esprits s'échauffent.
Ainsi, selon nos confrères britanniques du quotidien The Telegraph, on peut évidemment se réjouir, dans le cas de l'élection, ce dimanche, du candidat stalino-khmère François Hollande, dit le bidibule du peuple, à l'idée de voir bientôt toutes les grandes fortunes légitimes de France quitter le Radeau de la Méduse, dans la mesure où certains détenteurs de biens décents, sans aucun doute des plus dynamiques, se réfugieront à Londres - Londres d'où, comme d'ordinaire, l'appel à la résistance devrait être lancé. D'ores et déjà une équipe de jeunes entrepreneurs français, rappelle-t-on ici, a ouvert les nécessaires structures d'accueil - ce qui ne va pas sans mal, note-t-on cependant, en raison de l'installation simultanée de missiles sur les toits de la capitale, destinés à contrer une éventuelle attaque aérienne lors des jeux olympiques.
Pour The Guardian, journal végétalien-boboïsant-New-Age de tradition trip-hop et de fait, sensiblement plus amène à l'égard du patelin Pol Pot de Corrèze, c'est plutôt le sort des maisons de vacances des anglais de Normandie, de Charente et de Dordogne qui inquiète. La perspective de l’expropriation et du remplacement de délicieux corps de ferme typiques, d'adorables villas pittoresques et de magnifiques domaines anciens patiemment rénovés, par de grises coopératives ouvrières de production de boulons et de pneus, ruinerait en effet bien des projets de vacances et réduirait parfois à néant, avance le quotidien, les efforts concédés plusieurs années et parfois même plusieurs décennies durant, pour l'obtention d'un gazon convenable.
Si ce dimanche, The Sunday Times, quant à lui, rappelait non sans contentement qu'en dépit d'une crise financière, touchant essentiellement un improbable tout-venant acculturé, la fortune cumulée des 1000 sujets les plus riches en Albion avait tout de même augmenté de près de 5% en 2011 pour atteindre £414 milliards, le seul hebdomadaire dominical économiquement responsable d'Angleterre s'intéressait aussi à la pertinente proposition d'un parlementaire des plus pragmatiques, Sir Charles Edward IV Fitz-Leeroy, qui suggérait en milieu de semaine dernière la fermeture du tunnel sous la Manche, voire son comblement en cas de victoire du Mao Normand - ce qui présenterait le double avantage de mettre le Royaume-Uni à l'abri de "la propagande délirante de d'une intelligentzia grenouillère babouviste en totale perdition" et de créer un bon "millier d'emplois à £0.8 de l'heure, environ."
Seul quotidien de centre-droite du pays, The Independant, enfin, se voulait plus rassurant et rappelle qu'à très court terme, le changement de majorité n'aura aucun impact, mais précise que d'ici quelques mois, selon toute vraisemblance, l'afflux de travailleurs français hautement qualifiés, paupérisés et prêts à travailler 21h par jour pour un crouton de baguette rassi hebdomadaire pourrait entraîner une revue à la baisse du salaire horaire minimum, qui passerait alors, selon un économiste en vue, de £0,5 de l'heure à £0,3, voire £0,2 - comme lors de la déferlante polonaise. "François Poland?" titre d'ailleurs à juste titre notre estimé confrère.
Ainsi, selon nos confrères britanniques du quotidien The Telegraph, on peut évidemment se réjouir, dans le cas de l'élection, ce dimanche, du candidat stalino-khmère François Hollande, dit le bidibule du peuple, à l'idée de voir bientôt toutes les grandes fortunes légitimes de France quitter le Radeau de la Méduse, dans la mesure où certains détenteurs de biens décents, sans aucun doute des plus dynamiques, se réfugieront à Londres - Londres d'où, comme d'ordinaire, l'appel à la résistance devrait être lancé. D'ores et déjà une équipe de jeunes entrepreneurs français, rappelle-t-on ici, a ouvert les nécessaires structures d'accueil - ce qui ne va pas sans mal, note-t-on cependant, en raison de l'installation simultanée de missiles sur les toits de la capitale, destinés à contrer une éventuelle attaque aérienne lors des jeux olympiques.
Pour The Guardian, journal végétalien-boboïsant-New-Age de tradition trip-hop et de fait, sensiblement plus amène à l'égard du patelin Pol Pot de Corrèze, c'est plutôt le sort des maisons de vacances des anglais de Normandie, de Charente et de Dordogne qui inquiète. La perspective de l’expropriation et du remplacement de délicieux corps de ferme typiques, d'adorables villas pittoresques et de magnifiques domaines anciens patiemment rénovés, par de grises coopératives ouvrières de production de boulons et de pneus, ruinerait en effet bien des projets de vacances et réduirait parfois à néant, avance le quotidien, les efforts concédés plusieurs années et parfois même plusieurs décennies durant, pour l'obtention d'un gazon convenable.
Si ce dimanche, The Sunday Times, quant à lui, rappelait non sans contentement qu'en dépit d'une crise financière, touchant essentiellement un improbable tout-venant acculturé, la fortune cumulée des 1000 sujets les plus riches en Albion avait tout de même augmenté de près de 5% en 2011 pour atteindre £414 milliards, le seul hebdomadaire dominical économiquement responsable d'Angleterre s'intéressait aussi à la pertinente proposition d'un parlementaire des plus pragmatiques, Sir Charles Edward IV Fitz-Leeroy, qui suggérait en milieu de semaine dernière la fermeture du tunnel sous la Manche, voire son comblement en cas de victoire du Mao Normand - ce qui présenterait le double avantage de mettre le Royaume-Uni à l'abri de "la propagande délirante de d'une intelligentzia grenouillère babouviste en totale perdition" et de créer un bon "millier d'emplois à £0.8 de l'heure, environ."
Seul quotidien de centre-droite du pays, The Independant, enfin, se voulait plus rassurant et rappelle qu'à très court terme, le changement de majorité n'aura aucun impact, mais précise que d'ici quelques mois, selon toute vraisemblance, l'afflux de travailleurs français hautement qualifiés, paupérisés et prêts à travailler 21h par jour pour un crouton de baguette rassi hebdomadaire pourrait entraîner une revue à la baisse du salaire horaire minimum, qui passerait alors, selon un économiste en vue, de £0,5 de l'heure à £0,3, voire £0,2 - comme lors de la déferlante polonaise. "François Poland?" titre d'ailleurs à juste titre notre estimé confrère.
Visionnaire ? L'avenir le dira.
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