Paris, le 28 septembre 2008 - Les cinq pirates somaliens capturés en mai dernier par l'armée française lors de l'opération "Restore Panache" ont été condamnés vendredi à 250 jours-amende, convertis en travaux d'intérêt général par la cour d'assise de Paris.
Ils devront, entre autres tâches prononcées par le Jap (Juge d'application des peines), cureter à la main les différents bassins nautiques du Bois de Boulogne à Paris. Ils devront aussi participer aux prochaines opérations "La mer vous veut du bien" de la Communauté de Commune du Havre, avec pour mission d'informer les enfants - et leurs parents - des dangers de la piraterie.
Jolal Muhammad, Safir Benzirrak, Ali Muftak, John "Creeps" Malakur et Zaïd Al Rubs, transférés en France en mai dernier après avoir arraisonné un voilier de luxe français au large des côtes de l'Ogaden et après avoir été mis en déroute par un commando d'élite français, ont été jugés coupables de "sabordage, kidnapping, extortion de fonds, association de malfaiteurs, tortures mentales et crime de lèse-majesté".
Le procureur Bernard Blaid, qui avait requis une punition exemplaire de 15 ans de travaux forcés lors de sa plaidoirie, s'est dit "à moitié satisfait de voir ces gredins remis en liberté par une cour laxiste, adepte des théories rédemptionnistes de Françoise Dolto et aveugle face aux dangers qui pèsent sur la marine marchande du monde occidental".
Les pirates somaliens ont en effet été décris par l'expert psychologue Jean-Denis Sagrou comme "des victimes innocentes d'une éducation tribale qui ne leur a laissé que peu de chances, et qui les a poussés à pratiquer des activités illégales à nos yeux mais néanmoins tolérées dans cette région tourmentée du globe."
Les cinq hommes, qui clament leur innocence depuis le début de l'affaire et pointent du doigt la passivité des autorités consulaires somaliennes en France face à ce qu'ils décrivent comme "un kidnapping violent perpétré par la force par une puisssance coloniale", ont entamé une grève de la faim dès l'énoncé du verdict.
En fin de journée, dimanche, un "Comité de soutien aux pirates somaliens" s'est constitué autour d'Olivier de Kersauson, Siné, Bernard Tapie, Erik Orsenna, Christine Angot et Jean-Christophe Cambadelis. Ce comité appelle à une manifestation pacifique mercredi prochain à 18 heures, autour du bassin du Jardin du Luxembourg.
LV
Ils devront, entre autres tâches prononcées par le Jap (Juge d'application des peines), cureter à la main les différents bassins nautiques du Bois de Boulogne à Paris. Ils devront aussi participer aux prochaines opérations "La mer vous veut du bien" de la Communauté de Commune du Havre, avec pour mission d'informer les enfants - et leurs parents - des dangers de la piraterie.
Jolal Muhammad, Safir Benzirrak, Ali Muftak, John "Creeps" Malakur et Zaïd Al Rubs, transférés en France en mai dernier après avoir arraisonné un voilier de luxe français au large des côtes de l'Ogaden et après avoir été mis en déroute par un commando d'élite français, ont été jugés coupables de "sabordage, kidnapping, extortion de fonds, association de malfaiteurs, tortures mentales et crime de lèse-majesté".
Le procureur Bernard Blaid, qui avait requis une punition exemplaire de 15 ans de travaux forcés lors de sa plaidoirie, s'est dit "à moitié satisfait de voir ces gredins remis en liberté par une cour laxiste, adepte des théories rédemptionnistes de Françoise Dolto et aveugle face aux dangers qui pèsent sur la marine marchande du monde occidental".
Les pirates somaliens ont en effet été décris par l'expert psychologue Jean-Denis Sagrou comme "des victimes innocentes d'une éducation tribale qui ne leur a laissé que peu de chances, et qui les a poussés à pratiquer des activités illégales à nos yeux mais néanmoins tolérées dans cette région tourmentée du globe."
Les cinq hommes, qui clament leur innocence depuis le début de l'affaire et pointent du doigt la passivité des autorités consulaires somaliennes en France face à ce qu'ils décrivent comme "un kidnapping violent perpétré par la force par une puisssance coloniale", ont entamé une grève de la faim dès l'énoncé du verdict.
En fin de journée, dimanche, un "Comité de soutien aux pirates somaliens" s'est constitué autour d'Olivier de Kersauson, Siné, Bernard Tapie, Erik Orsenna, Christine Angot et Jean-Christophe Cambadelis. Ce comité appelle à une manifestation pacifique mercredi prochain à 18 heures, autour du bassin du Jardin du Luxembourg.
LV
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