Besançon, le 11 avril 2012 – Urgent - Exactement 48 heures après un ultimatum lancé depuis Londres aux autorités françaises sur le réseau Twitter, le Front de libération authentiquement franc-comptois (FLAFC) a lancé ses troupes sur le Doubs, le Jura, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort qui sont tombés sans combats majeurs, a constaté notre reporter embarqué aux sein de troupes rebelles.
Encore inconnu il y a quelques jours, et profitant de ce fait d’un indéniable effet de surprise stratégique, le FLAFC a totalement pris au dépourvu les autorités préfectorales et militaires des départements visés par cette attaque éclair, sans précédent connu dans les annales françaises.
Parmi les hauts-faits cette insurrection, la prise de Besançon ce matin à l’aube par une avant-garde d’authentiques franc-comptois, s’est déroulée avec une telle célérité que la plupart des habitants se sont réveillés dans une ville calme, mais occupée et quadrillée par les hommes du FLAFC. Nous reviendrons dans une autre dépêche sur ce coup de théâtre.
À Belfort, à midi, après de brefs combats autour du petit bar à vin à thème La cruche du Pédauque, les soldats du Gendarmerie régional operation commandement outsourcing network (GROCON) ont été “contraints de lâcher les armes face à l’assaut admirable des brigades authentiques” ; et ont subconscéquemment annoncé leur rédition “unilatérale et sans condition”, selon des propos recueillis auprès du commandant rebelle Iwan Van.
Selon ce même interlocuteur, la première mesure symbolique du FLAFC dans le Territoire sera de remettre officillement en vigueur le blason épistolaire du du département : “Coupé, au premier d'azur semé de billettes d'or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, issant de la partition et brochant sur le tout, au second recoupé émanché de gueules et d'argent.
A Lons-le-Saulnier, une colonne entière de maquisards authentiques a fait irruption en VTT dans la ville basse et s’est immédiatement rendue maître de la gare routière et de la zone piétonne contigue au cybercafé associatif de place Jean Fourche. Le capitaine I.Petitjean, l’un des responsables historiques du FLAFC, a bien voulu nous dévoiler les dessous de cette opération : “On avait d’abord décidé de se dissimuler au parc accrobranche du Montciel, et d’y rester une semaine pour bien s’entrainer, mais c’était fermé le mercredi, ce qui est bizzare, euh, vu que c’est une parc pour enfants. Après on s’est cachés derrière la piscine municipale, vous savez, dans l’espèce de culasse de jardin à l’abri des regards, là où il y a les pompes à eau et tous les tuyaux. Mais mes gars disaient que ça sentait trop la javel, et donc est est sortis de là, parce que ça nous piquait les yeux. Comme il y avait plus vraiment d’endroit pour se planquer, on est montés à l’assaut en avance, et hop, nous voilà maîtres du jeu. Franchement, qui le jura, il y a quelques jours encore ?
A 18 heures précises (méridien de Belfort GMT), au cours d’une conférence au quartier général secret du FLAFC, le porte-parole du FLAFC, le sergent Jean Petiwan a lu un communiqué officiel, dont nous publierons prochainement l’intégralité du texte, mais qui contenait en substance ces points programmatifs :
- Déclaration d’indépendance de la Francomptoisie, un nouvel Etat au sein de l’Europe, selon la volonté souveraine et le droit naturel de son peuple à s’autodéterminer.
- Réforme drastique du code de la banalité, révision des paritages censitaires, malaufrage aux marges des taxes radiales, soutien à l’employabilité des personnes labiles et balisées, demande de restitution du patrimoine culturel authentiquement francomptoisin et notamment du Lion de Belfort illégalement détenu par la France, etc.
- Organisation d’une campagne de recrutement des nouveaux personnels de l’administration francomptoisienne , sous la forme d’une tombola itinérante dans les communes authentiquement libres.
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