UN RESTAURANT AUTOUR DU THEME DE MELENCHON A OUVERT EN BANLIEUE PARISIENNE


Saint-Ouen, le 19 avril 2012 – C’était la soirée la plus courue des bobo, des people et des fashionitas, l’inauguration du « JLM » qui vient d’ouvrir ses portes, a fait le buzz hier soir rue Youri Gargarine à Saint-Ouen. Avec comme invités Pete Doherty, Mark Ronson, Miss Chine 2011 et The Hype, cet évènement mêlant politique et gastronomie faisait la part belle à l'atmosphère red revolution. Si Miles Kane a assuré un authentique moment de « revival revolutions del popolo», Peter Doherty, enfant terrible du trotskysme, a offert une touche magnifiquement sensible et actuelle à cet évènement populaire.

Cette néo brasserie bio cool « très hype », pour laquelle il faut réserver 6 mois à l’avance, s’inspire en effet de Jean-Luc Mélenchon. « Décor Lambertiste, pseudonyme coco obligatoire pour réserver, moquette populaire, tables basses en bois pin imitation chêne, guillotines, marteaux, faucilles et banquettes touffues recouvertes par endroits de peaux à motif cac 40. Avec Tom Thebeat on a voulu révolutionner le neo bistrorevolutionarisme et édicter nos règles food contestataire mais en restant hyper trendy. On trouve que le PS, c’est pas la vraie gauche, on peut être bobo et fan de Mélenchon ! » a déclaré Lorent Rang, le co-fondateur du « JLM ».

Dans ce restaurant d’un genre nouveau, pas de serveurs ni de carte « trop capitaliste, trop de domination symbolique, trop d'oppression ! Vous allez chercher votre plat populaire en cuisine et vous vous faîtes engueuler par un sosie de Méluche ou un type de la cégète, c’est génial ! » a déclaré Brad Pitt, l’un des premiers clients du lieu. Au gré de l’humeur du chef, la clientèle bobo retrouvera la classique mélenchonnade (salade verte avec ses croutes de fromage grillées), le Jean-Luc Burger (Hamburger sans pain ni steak avec ses oignions et ses frites mi cuites) ou bien le couscous de la mère Méluche (recette secrète à la façon de Trotsky).

Côté boisson, l'inventivité est aussi au rendez-vous. On pourra siroter un « White Georgie Marchais » (triple vodka et schnaps) si l’on se sent d’humeur prolétarienne ou bien opter pour un « Mary George » (vin rouge, porto, cognac et jus de concombre) si on est plutôt sur le mode « la vraie gauche c’est nous, y en a marre des socio traitres, on va la faire la révolution ».

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