CARTON ROUGE À JEAN D’ORMESSON



Paris, le 07 janvier 2018 – C’est avec stupeur, avec tristesse et consternation que nous avons appris ce matin la disparition du chanteur Johnny Hallyday, intervenue, semble-t-il, au début du mois de décembre, dans l’indifférence générale.

Cette information, qui, à l’heure où nous publions, reste à prendre au conditionnel, laisserait à n’en pas douter la France est en deuil, une France blessée, certes, mais digne et pleurant avec toute la pudeur et la retenue qu’on lui connait, un authentique monument de la culture populaire nationale.

Au nom de cette peine, sobre et discrète au point que la nouvelle du décès de l’artiste aurait échappé, contre toute attente, à la perspicacité de nos équipes, nous tenons par avance à faire amende honorable en présentant nos excuses à la famille, aux proches et aux admirateurs de Johnny, car, le cas échéant d’un manquement tel à notre devoir de journaliste, nous nous serions rendu coupables d’une faute dont nous comprenons le caractère impardonnable.

Les quelques personnalités que nous avons contactées dès la nouvelle connue, n’ont à ce jour pas souhaité nous répondre et nous ont adressé parfois une fin de non-recevoir à peine polie – en raison de quoi nous sommes malheureusement dans l’incapacité de confirmer pour l’heure la véracité du fait

Au nombre de celles-ci, nous retiendrons notamment monsieur Jean d’Ormesson, qui en dépit des sollicitations réitérées de notre spécialiste « culture et blogs beauté », Charles-Eusèbe Lee-King, n’a pas daigné décrocher son téléphone.

Nous déplorons cet inqualifiable mépris pour la mission qui est la nôtre de la part d’un homme que rien, ni son âge, ni sa carrière, n’autorise à faire de la sorte insulte à notre professionnalisme.

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