N. SARKOZY, L'ADAPTATION EN COURS

Paris, le 30 juin 2009 – La rentrée artistique sera cette année rentrée politique. En effet, une comédie musicale retraçant les grandes étapes de l’accession au pouvoir de Monsieur Nicolas Sarkozy devrait voir le jour en septembre 2009. Elle sera jouée en avant-première au Théâtre de la Ville le 26 de ce mois, en présence du Président lui-même - selon ce que laisse entendre actuellement le porte-parole de l'Elysée, Monsieur Frédéric Lefebvre.


Mis en musique par Didier Barbelivien, Gilbert Montagné et Doc Gynéco, chorégraphiée par Kamel Ouali, interprétée par l’ensemble de la promotion 2008 de la Star Académie, l’œuvre, fort sobrement intitulée « Simply Nic’ » se présente en cinq actes : Acte Premier, Du Marly à Neuilly ; Acte Second, Cherchez la Femme ; Acte Troisième, L’intérieur au Cœur ; Acte Quatrième, L’ombre d’un doute ; Acte Cinquième, Triomphe, Amour et Probité.


Le livret, co-signé par Messieurs Maurice Druon, André Glucksmann et Alain Minc, un bien improbable équipage de fines plumes à penchant thuriféraire plus ou moins avéré, est d’ores et déjà culte, depuis qu’une copie circulant en sous-main fait le buzz dans tout Paris, alimentant les rumeurs les plus folles et s’étant octroyé, à l’heure où nous publions, le titre occulte de travail de commande le plus brillant de la décennie.


Mesdames Cécilia Attias et Carla Bruni devraient y interpréter leurs propres rôles et partageront ipso facto la scène pour une première fois. Monsieur Dominique de Villepin, dit-on, pourrait y faire une brève apparition, lui aussi, dans le rôle d’un Judas défait.


LE CRU 2009-2011 DE L'ENA REBAPTISÉ

Strasbourg, le 18 juin 2009 - Charles-Edwy Leroy-Parisot, porte-parole pour l'occasion de la Promotion 2009-2011 de l'ENA, dont il fait partie, vient d'annoncer lors d'une conférence de presse donnée au Winstub s' Kaechele, un modeste restaurant du centre-ville de Strasbourg, que décision venait d'être prise de rebaptiser le "cru" 2009-2011.

Intitulée "Robert Badinter" en première intention lors du traditionnel séminaire d'intégration des élèves au mois de janvier de cette année, après pas moins de sept tours de scrutin, la Promotion, a indiqué Charles-Edwy Leroy-Parisot "ne s'est jamais réellement rencontrée au sujet de son nom de baptême et ce consensus qui d'ordinaire soude les jeunes énarques nous a fait cruellement défaut, mettant à mal, disons-le tout net, l'organisation de bien des soirées diapositives."

Réunis la semaine dernière à Ventron, dans les Vosges, pour discuter l'éventualité de se "rebaptiser", les élèves sont finalement tombés d'accord. Éclairés par des débats nourris, enthousiasmés par des orateurs passionnés et au terme d'une nuit ponctuée d'échanges contradictoires de bonne tenue, ils ont choisi le nouveau nom de leur Promotion le samedi 13 juin 2009 à 5h34, Promotion qui pour la postérité sera désormais plus connue sous le nom de Promotion Guy Georges.

Marqués par l'indépendance d'esprit du tueur en série ou sa capacité à se situer au delà des clivages partisans et rendant par la même un hommage discret à Robert Badinter pour son engagement en faveur de l'abolition de la peine de mort, les élèves ont ainsi souhaité montrer leur attachement aux valeurs de persévérance dans l'effort, de recul avisé et de rebellion maîtrisée face aux obligations sociales les plus étouffantes de l'époque.

Au troisième tour de scrutin, Guy Georges l'a emporté par 71 voix sur 89 suffrages exprimés devant Bernard Menez, Jean Sarkozy et Jérôme Rothen.

C'est la première fois qu'une Promotion est rebaptisée en cours d'année.

L'UNIVERSITAIRE BURKINABE ACHILLE MA MBEMBE "S'EXCUSE" AUPRES DES OCCIDENTAUX POUR LES CRIMES HISTORIQUES DES AFRICAINS

Paris, le 19 mai 2009 - AGFP - Le professeur de civilisation comparée Achille Ma Mbembé s'est dit "profondément désolé" des crimes perpétrés ces dernières centaines d'années par les puissances africaines à l'encontre d'européens, à l'occasion d'un colloque à l'université de Bobo-Diolassou, lundi 18 mai.

"Le temps de la repentance ne doit pas et ne peut pas être à sens unique. La revisitation de l'Histoire et des époques troubles de notre passé me pousse à dire à nos amis européens que nous reconnaissons et assumons les torts de nos pères. Je pense par exemple à l'époque de la régence turque sur Alger, qui a vu des centaines de marins français, espagnols et anglais réduits en esclavage dans des conditions qui n'ont rien à envier aux pires vicissitudes de l'époque de la traite des noirs. Je pense aussi, et mes pensées vont vers leurs familles, aux jeunes soldats sauvagement assassinés dans leurs sommeil lorsqu'ils entreprenaient d'explorer les confins sauvages de notre mystérieux continent. Ces hommes, qui partaient le coeur léger, ont bien souvent perdu la vie pour quelques menues babioles et verroteries convoitées par les habitants des régions traversées. Je pense encore, et il ne s'agit là que d'un exemple parmi d'autres, à ces centaines d'hommes, de femmes et d'enfants, pacifiques colons venus travailler la terre, mortellement empoisonnés par des féticheurs malhonnêtes qui utilisaient leurs savoirs traditionnels dans un vil objectif politique", a déclaré en substance Monsieur Ma Mbembé.

Ces propos ont immédiatement provoqué un tollé dans l'assistance, preuve, s'il en est, des tabous historiques qui pèsent encore sur l'intelligentsia universitaire africaine. Le représentant de la République arabe lybienne, Mohammed Si Berrahnou, s'est en particulier élévé contre cette tentative de repentance, déclarant que "la colonisation des esprits était arrivée à son comble dans cette assemblée de traitres". Il a ensuite quitté les lieux du colloque à grand fracas accompagné de son épouse - en grande tenue - et de sa délégation.

Avertie des propos de Monsieur Ma Mbembé, Ségolène Royal, alors en déplacement dans le marais Poitevin, s'est félicitée de la réciprocité de cette nouvelle approche des relations internationales. "Nous nous excusons à notre tour de la réaction lybienne qui a blessé plus d'un africain dans ce courageux exercide de repentance participative" a t-elle déclaré au correspondant local de l'AGFP.

PSYCHOSE A CANNES

Cannes, le 18 mai 2009 - C'est avec stupeur que les festivaliers ont appris ce matin l'arrivée inopinée sur la Croisette du réalisateur mexicain Alejandro González Iñarritu, lequel pourtant, avait été déclaré personna non grata sur recommandation de l'OMS dès avant l'annonce de la sélection officielle.

Empruntant un réseau de passeurs nigérians, l'impudent cinéaste serait parvenu à déjouer la surveillance de la Police des Frontières pour débarquer discrètement non loin de Villefranche-sur-Mer, avant de rejoindre Cannes en auto-stop, où il aurait pris ses quartiers dans une pension familiale clandestine.

Le risque de voir l'épidémie de grippe porcine décimer les plus grands du Septième Art, comme les plus modestes, avant de gagner le pays tout entier a été pris très au sérieux par Madame le Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Un cordon sanitaire a été mis en place qui isole désormais le département des Alpes Maritimes du reste du territoire.

Une bien mauvaise nouvelle pour la région Ile de France, puisqu'en effet, selon l'INSEE, 17 à 21% des trentenaires parisiens pourraient être
de facto placés en quarantaine et ne reverront pas le Marais de sitôt. La créatrice Isabelle Marant a immédiatement annoncé l'ouverture de trois boutiques à Antibes, où devrait également se dérouler sans délai la prochaine brocante de la rue de Bretagne.

A la Brigade des Stupéfiants du commissariat de Cannes, on refuse pour l'heure de se prononcer quant aux éventuelles répercussions qu'aura cette triste nouvelle sur le cours officieux de la cocaïne en région PACA.

GERARD MAJAX FAIT DISPARAITRE ERIC BESSON

Paris, le 09 mai 2009 – Toujours impliqué dans le Mouvement Sceptique Contemporain et grand démystificateur devant l’éternel, le prestidigitateur Gérard Majax, a lancé aujourd’hui un nouveau défi au paranormal.

Le Défi Zététique International, au constat de la récente prise de position de Monsieur Claude Allègre – qui se déclare ce jour même intéressé par un ministère au sein du gouvernement, semble en effet s’être donné pour mission désormais de démonter les ressorts de l’ouverture.
Et c’est Éric Besson, qui fort gracieusement, a accepté de se prêter à l’expérience.

Monsieur Majax, devant un important parterre d’ébahis d’obédience mal déterminée, dissimulant le ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale derrière un drap de taffetas broché le temps de quelques passes, est ainsi parvenu à faire transiter successivement son assistant de circonstances des rangs de l’UMP aux rangs du Parti Socialiste puis des rangs du PS aux rangs de l’UMP à six reprises avant de le faire disparaître tout bonnement dans un nuage de fumée.

A l’heure où nous publions, Monsieur Besson n’a pas été retrouvé.

ATTENTATS : L'AIDE INTERNATIONALE AFFLUE

Paris, le 07 mai 2009 - L'attentat non revendiqué qui a conduit à la destruction de deux immeubles au moins du VIIème arrondissement de Paris, ce matin, a bien évidemment ému la communauté internationale - que le sort réservé en France à l'Agence-FP n'a jamais laissé indifférente.

L'aide n'a pas tardé à s'organiser.

Ainsi, la Guinée-Bissau, qui a fait parvenir en milieu d'après-midi deux boites de 300 cotons-tiges à Paris. Ainsi, les Tuvalu, qui ont expédié dès l'annonce de l'attentat une conserve de miettes de thon à la tomate et une natte artisanale en feuilles de pandanus tressées. Ainsi enfin, Khartoum, qui a fait ré-acheminer un lot de 6000 exemplaires du dernier album de Carla Bruni-Sarkozy, dont on croit savoir qu'il s'était glissé par erreur dans un envoi de Paris à l'intention des réfugiés du Darfour.

Le Président Nicolas Sarkozy, qui se tenait jusque là à l'abri dans son bunker secret du Nord-Pas de Calais, devrait donner une allocution à 19h00, afin de faire le point sur les évènements de la journée et remercier comme il se doit nos généreux donateurs.

LE SIÈGE DU PS TOMBE A SON TOUR

Paris, le 07 mai 2009 - Le siège du Parti Socialiste, qu'on appelait encore hier "la rue de Solferino", situé à moins de trois cents mètres à vol d'oiseau des locaux de l'Agence des Francs Partisans vient de tomber à son tour. Le bâtiment, dont la structure semblait pourtant n'avoir aucunement souffert des effets de la première explosion se serait littéralement affaissé sur lui-même dans un nuage de poussière dantesque.

On ne s'explique pas encore les raisons de cette seconde catastrophe. Selon les experts, la chaleur intense dégagée par le premier incendie aurait pu mettre à mal les poutrelles de fonte qui, contre vents et marées, maintenaient debout le siège du Parti Socialiste. En atteignant son point de fusion - environ 1200 °C, NDLR, la fonte de la charpente aurait alors cédé sous le poids de la pierre et des plâtres.

A cette heure de la journée heureusement, tout le monde était sorti déjeuner.

Monsieur Laurent Rhant, politologue éminent, a donné ce matin une conférence de presse sauvage au comptoir du café "La Chope du Château Rouge" pour annoncer la création d'un "7/5 Truth Movement" ayant pour but de contester le rapport de la Commission Nationale sur les attaques terroristes contre l'Agence des Francs Partisans.

Ce mouvement défendrait, s'est-on laissé dire, la thèse du LIHOP ou Let It Happen On Purpose.

LES LOCAUX DE L'AFP S'EFFONDRENT

Paris, le 07 mai 2009 - L'immeuble où se trouvaient les locaux de l'Agence des Francs-Partisans vient de s'effondrer ! L'image terrible, retransmise en direct sur toutes les télévisions, a fait l'effet d'un électrochoc.

"C'est Mozart qu'on assassine !" s'est indigné le Conte Tom-Tom Bichart de Cérame, rédacteur en chef de l'Agence tout en consolant Madame Rachida Dati, Maire du 7ème arrondissement de Paris, où se déroule actuellement le drame - laquelle Madame Dati, prostrée, pleurait alors en silence dans le giron vigoureux et musclé de l'héroïque journaliste.

Un pompier, présent sur les lieux témoigne, le souffle court : "Je me trouvais dans le hall et nous tentions de d'évacuer les malheureux employés prisonniers des étages supérieurs lorsque nous avons entendu un craquement terrible, suivi d'une série d'explosions très rapprochées, un peu comme un crépitement et soudain, le sol et les murs ont vacillé. Nous avons tout juste eu le temps de nous précipiter à l'extérieur. Je n'ai jamais rien vu de pareil."

Déjà, sur le web, les théories les plus farfelues circulent.

Selon un habitant du quartier présent sur place, ayant capté la scène à l'aide d'un téléphone portable et la diffusant d'ores et déjà sur son Skyblog, "on croit voir un missile ou une espèce de fusée, un objet en forme d'ogive entrer à très grande vitesse dans le bâtiment par la face nord, lorsqu'on se repasse le film au ralenti" tandis que sur le site Internet d'un jeune physicien amateur, expert en mécanique des matériaux, Monsieur Ivan Van der Van, la thèse officielle est pareillement mise à mal : "Les nombreux témoignages que j'ai pu recueillir" affirme ce dernier "font état d'une série d'explosions de faible intensité, comme celles qui précèdent en général l'effondrement d'un bâtiment, dont la destruction a été planifiée et parfaitement contrôlée."

LE MYSTÉRIEUX ELIOS A ÉTÉ INTERPELLÉ

Paris le 07 mai 2009 - Le mystérieux Elios, dont la présence sur les lieux de l'accident qui a proprement détruit les locaux de l'Agence des Francs Partisans avait été évoquée, vient d'être interpellé par les forces de l'ordre, alors qu'il avait trouvé refuge dans une crèche du dix-septième arrondissement de Paris.

Il n'aurait opposé aucune résistance aux agents du RAID venu l'arrêter, ce qui n'a pas manqué de surprendre le Lieutenant Charles-Édouard Douard, en charge de l'enquête : "Nous étions pourtant préparés au pire" a déclaré ce dernier. "Deux équipes de six agents du RAID ont encerclé la crèche, tandis qu'une troisième équipe faisait sauter la porte et intervenait. Ledit Elios, sans doute un nom de code, s'est immédiatement rendu, alors qu'il jouait au ballon, comme si rien de cette affaire ne le concernait."

L'agence des Francs Partisans vous tiendra informés en temps réel de la progression de l'enquête tout au long de la journée.

GRAVE ACCIDENT DANS LES LOCAUX DE L'AFP

Paris, le 07 mai 2009 - Une importante déflagration a secoué ce matin, à l'aube, l'immeuble dans lequel se trouvent les bureaux de l'Agence des Francs-Partisans. Le troisième étage a été partiellement soufflé. A l'heure où nous publions, les pompiers ne sont pas venus à bout de l'incendie.

Selon les premiers éléments de l'enquête, un des journalistes de l'Agence-FP, proche des milieux activistes ultra-verts et terroristes jardiniers se serait fait sauter une pâquerette au visage alors qu'il confectionnait une bombe fleurie dans le secret de son bureau cossu.

Dépêché sur place, le Lieutenant de l'Unité de Coordination de la Lutte Anti-Terroriste, Charles-Édouard Douard, nous a assuré que les jours du bio-fondamentaliste infiltré à notre insu au sein de nos équipes n'étaient pas en danger.

Son identité, en revanche, ne nous a pas été révélée.

"Il a eu une chance de tous les diables" a déclaré le Lieutenant Douard. "Un pétale lui a certes effleuré la joue, occasionnant une éraflure superficielle et la perte de quelques-uns des poils de sa barbouze (sic) douteuse, mais il a échappé au pire."

Le rédacteur en chef de l'Agence des Francs Partisans, Monsieur le Conte Tom-Tom Bichart de Cérame - que d'aucuns connaissent pour être le créateur dans les années 70 du génial et légendaire "Tomtom et Nana", à l'heure où d'autres laissaient déjà libre cours à leurs penchants nihilistes morbides, NDLR, a affirmé qu'une investigation menée en interne permettrait de tirer cette affaire au clair.

Il aurait également suggéré la présence sur place au moment de l'explosion d'un mystérieux "Elios", dont le passeport à demi-consumé aurait été retrouvé dans les décombres et qui pourrait bien être le fils biologique - certifié Ecocert, de l'infortuné séditieux végétaliste.
Cette dernière information, cependant, se doit d'être prise au conditionnel.

DANIEL BOUTON AU COEUR D'UNE NOUVELLE AFFAIRE

Paris, le 06 mai 2009 - C'est à l'occasion d'un banal contrôle routier que Monsieur Daniel Bouton, ancien Président du Conseil d'Administration de la Société Générale s'est une fois de plus pris les pieds dans le tapie : comme précédemment, Monsieur Bouton a évoqué l'éventualité d'une cabale, ourdie par on ne saurait dire qui, à seul dessein de le discréditer et de l'empêcher de profiter pleinement de sa retraite.

Surpris par un radar mobile à 187 km/h au volant de sa Lamborghini Gallardo à quelques kilomètres de Mantes-La-Jolie, Monsieur Bouton a du en effet se soumettre au contrôle d'un Peloton Autoroutier de la Gendarmerie Nationale, lequel vérification faite, s'est étonné d'apprendre que l'homme disposait encore d'un peu plus de cinq milliards de points sur son permis de conduire - très exactement, nous a-t-on rapporté 5 328 254 120 points.

Feignant l'ignorance, Daniel Bouton a accepté de bonne grâce de s'en voir retrancher quatre.

SEGOLENE ROYAL S'EXCUSE A NOUVEAU

Paris, le 23 avril 2009 - Madame Ségolène Royal, ex-candidate socialiste aux élections présidentielles, a présenté ce matin ses excuses à Madame Carla Bruni Sarkozy au nom de la France, au nom de la tradition galante française et au nom de son mari, Monsieur Nicolas Sarkozy, lequel a-t-elle dénoncé, "trahit avec application les valeurs les plus élémentaires de délicatesse, d'élégance et d'amabilité, que l'art si français d'aimer a su élever au travers les siècles à un niveau jamais atteint de sophistication et de préciositude." (sic)

Ces nouvelles excuses de Madame Royal font suite aux confidences de la Première Dame de France, qui lors d'une interview donnée à l'hebdomadaire VSD avait fait mine, en forme de boutade, de regretter que son époux ne descende pas plus souvent les poubelles.

Immédiatement, les réactions ont fusé.
Monsieur Bernard Kouchner, peu en verve et visiblement déçu, a très brièvement déclaré au micro de RMC que Monsieur Sarkozy faisait "encore et toujours l'objet d'un harcèlement, n'ayant d'autre but que de l'empêcher de mener à bien la mission d'importance, pour laquelle les français l'ont élu."
Monsieur Jack Lang, plus virulent a recommandé quant à lui que Madame Ségolène Royal soit "en définitive et définitivement internée" avant d'appeler l'ensemble des socialistes de France à "procéder à leur auto-critique, pour se donner une chance, loin de toute tentation courtisane, de rejoindre la majorité comme il l'envisage lui-même, après s'être délestés du poids terrible de leurs erreurs passées."

Seul soutien de Madame Royal dans cette affaire, le journal Libération publie aujourd'hui même sur son site Internet un "Grand Référendum de Salubrité Publique" (sic) - qui selon certains, s'apparente tout de même plutôt à un simple sondage en ligne, intitulé : "Les Français veulent-il vrémant d'un matcho à l'Aylizé ?"

Les résultats de ce "référendum" seront consultables à partir de 15h00.

L'EFFIGIE DE MARIANNE RELOKEE PAR NIKOS ALIAGAS

Paris, le 23 avril 2009 - La célèbre effigie républicaine Marianne va être mise au goût du jour par l'animateur et directeur artistique Nikoas Aliagas, a-ton appris lors d'une conférence de presse spéciale à l'Elysée, jeudi 23 avril à l'aube.

"Un Haut Comité pour le visage de la République" sera nommé par le Président de la République et sera chargé d'étudier cette question chère aux Français. Il doit être mis sur pied dans les tous prochains jours. Il aura pour rôle de porter un regard constructif et citoyen sur la mission confiée à Monsieur Aliagas", a précisé Luc Chatel, porte parole du gouvernement. "Il comprendra des hommes et des femmes porteurs de valeurs modernes et représentatifs du dynamisme des Français. Nous sommes véritablement ravis d'associer des personnalités des arts et du spectacle à cette réflexion, c'est la volonté du président, et comme toujours elle permet de briser les lignes du conservatisme", a t-il ajouté.

Serge July, Eric Zemmour, Djamel Bourras, Claude Allègre, Luc Alphand et Claudie Haigneré sont annoncés, entre autres, pour faire partie du Haut Comité.

Nikos Aliagas, plutôt assimilé aux artistes de gauche et autres saltimbanques militants, a donc cédé aux sirènes de Nicolas Sarkozy, qui lui a en retour offert une totale liberté artistique pour ce projet. On estime, dans les milieux autorisés, que leur commune amitié pour Philippe Val n'est pas étrangère à cette nouvelle "rupture".

Contacté par mail par nos soins, Nikos Aliagas a fait savoir qu'il était "bien content et qu'il allait organiser un casting dans toutes les régions de France".

Chose rare dans l'histoire du pays, le président de la république n'a pas souhaité porter un regard esthétique sur la refonte d'un symbole national. Nicolas Sarkozy aurait par contre suggéré "en off" le nom de sa compagne Carla Bruni Sarkozy comme modèle de la future Marianne. Un détail qui n'a pas échappé à vigileance de la presse et qui fera l'objet d'une enquête dans notre édition de demain.

Interrogé par l'Agence Fp, Luc Chatel n'a pas souhaité répondre à la question épineuse du choix dans la date de présentation du nouveau buste officiel. Il a d'autre part catégoriquement démenti que l'épouse du président ait rencontré à plusieurs reprises Brigitte Bardot, Laetitia Casta et Régine dans sa résidence du Cap Nègre.

"C'est absurde, tout le monde sait que Régine est brouillée avec le président depuis l'anniversaire surprise de Michel Drucker, en 97, et vraiment, imaginer une telle histoire, c'est faire preuve d'une bassesse rare dont seul les journalistes français ont le secret", a tenu à préciser Frédéric Lefevbre, porte -parole de l'UMP, à l'issue de la conférence de presse.

LV

DES TIMBRES A L'EFFIGIE DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT

Paris, le 22 avril 2009 – La Poste va mettre en circulation le 4 mai prochain deux millions de carnets de timbres à l'effigie des principaux membres du gouvernement.

Cette initiative, annoncée aujourd'hui même à la sortie du Conseil des ministres par Luc Chatel, porte-parole du Gouvernement, s'inscrit dans la droite ligne d'actions visant à "rendre plus familière aux yeux de nos concitoyens l'image du Gouvernement français".

Jusqu'au récent timbre montrant le président de la République Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy marchant main dans la main sur la plage, mis en circulation le 14 février dernier à l'occasion de la Saint-Valentin, seuls les présidents François Mitterrand et Charles de Gaulle avaient fait l'objet d'un tirage d'une telle importance.

Le carnet se compose de dix timbres représentant les principaux ministres : François Fillon, Michèle Alliot-Marie, Hervé Morin, Rachida Dati, Bernard Kouchner, Michel Barnier, Roselyne Bachelot, Xavier Darcos, Brice Hortefeux et Eric Besson (notre photo).

L'annonce des dix élus a donné lieu à de vifs échanges en marge du Conseil des ministres. Christine Boutin, la ministre du Logement, s'est notamment déclarée "fatiguée d'être toujours traitée dans ce Gouvernement comme la cinquième roue du carrosse".

Dix nouveaux timbres à l'effigie des ministres et secrétaires d'Etat "laissés sur la touche", selon l'expression de Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports, devraient être mis en circulation par la Poste d'ici le mois d'octobre.

VERS UNE MODIFICATION DE LA DEVISE DE LA REPUBLIQUE ?

Paris, le 22 avril 2009 - La devise "Liberté, chacun pour soi et que le meilleur gagne" pourrait très rapidement remplacer la devise officielle de la République "Liberté, Égalité, Fraternité", dont certains députés semblent estimer qu’elle a mal vieilli. Aujourd'hui, à l’Assemblée Nationale, un projet de loi sera discuté, qui devrait autoriser cette modification.


"Il ne faut pas s'émouvoir pour si peu" s'est défendu ce matin M. Bernard Kouchner, Ministres des Affaires Étrangères et Européennes, au micro de nos confrères de France Inter "il s'agit d'une retouche, d'une mise à jour, d'un update, comme on dit... Et je ne crois pas que diaboliser de façon systématique la volonté qu'insuffle Nicolas Sarkozy dans l'ensemble de la société, de réformer globalement et en profondeur notre pays soit une attitude adulte et constructive" [en réponse à la levée de bouclier observée à gauche dès l'annonce de ce projet, NDLR].


La devise "Liberté, Égalité, Fraternité" que Robespierre fut le premier à prononcer à l'Assemblée Nationale et qui fut adoptée pour devise en février 1848 sous l'impulsion de Louis Blanc par la IIème République, semble donc bel et bien avoir fait son temps.


Le coup de frais que constitue cette rénovation, précise-t-on dans les rangs des partisans du projet, devrait se traduire sur le terrain par un rajeunissement sensible des mentalités et permettre au pays de sortir plus rapidement de la crise en favorisant une meilleure acceptation des concepts de liberté d'entreprendre et de soif de victoire dans un sain esprit d'émulation, plutôt que de perpétuer la tradition française éculée, consistant à se réfugier derrière de grands mots, qui avec le temps, se sont vidés de leur sens.

LOI SUR LA PUBLICITE CLANDESTINE : LES MARQUES TROUVENT LA PARADE

Paris, le 20 avril 2009 - Pour contourner la loi sur la publicité clandestine à la télévision, les grandes marques inversent leurs enseignes publicitaires.

La loi du 27 mars 1992 interdit en effet la publicité clandestine, entendue comme "la présentation en dehors des écrans publicitaires de biens, services ou marques dans un but publicitaire, c'est-à-dire dans le but, non pas d'informer mais de promouvoir".

Les chaînes de télévision ont d'abord eu recours au "floutage" pour masquer les logos des marques. Cette technique complexe a ensuite été abandonnée pour une solution moins onéreuse : l'inversion complète de l'image, celle-ci apparaissant comme dans un miroir, technique connue sous le nom de mirror process dans le jargon audiovisuel. 

Les marques n'ont pas tardé à trouver la faille : inverser leurs enseignes pour qu'elles soient vues dans le bon sens une fois inversées à la télévision.

Une fois n'est pas coutume, c'est des Etats-Unis qu'a été lancée la riposte. Dès 1998, s'dlanoDcM procéda en effet à l'inversion de son logo, le célèbre "M" jaune, et remplaça l'ensemble des enseignes des 31 000 restaurants répartis dans 119 pays du monde, bientôt suivi par d'autres marques comme le pétrolier llehS au logo en forme de coquillage ou encore les constructeurs automobiles sedecreM et son étoile à trois branches ou le français nëortiC et ses deux chevrons. Autant d'opérations menées dans le plus grand secret pour échapper aux sanctions de la FCC (Federal Communications Commission), l'équivalent américain de notre CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel).

Une décennie plus tard, les grandes enseignes françaises s'alignent sur cette stratégie qui, comme l'affirme Lawrence V. Dreen, le charismatique Chief Executive pour la France du géant américain de la restauration rapide, a été payante sur le long terme : "Remplacer plusieurs dizaines de milliers de Yellow Ms n'a pas été une mince affaire, mais le coût d'une telle opération doit être considéré au regard des profits considérables engendrés durant toutes ces années par la publicité clandestine sur l'ensemble des chaînes de télévision du monde. Notre logo a continué d'être identifiable par tous les téléspectateurs alors que nos concurrents ont subi de plein fouet le mirror process".

Fortes de ces expériences, de nombreuses marques comme les restaurants sumatopoppiH ou les centres de loisirs lliHtseroF et draveluobauqA ont ainsi récemment procédé à l'inversion de leurs enseignes pour pouvoir profiter à leur tour d'une visibilité maximale sur les chaînes de télévision (notre photo).

EN VERTU DE LA LOI EVIN, LA PIPE DE MAGRITTE REMPLACEE PAR UN MELON

Paris, le 17 avril 2009 – Le Grand Palais a remplacé sur l'affiche de l'exposition consacrée à René Magritte la célèbre pipe de l'oeuvre Ceci n'est pas une pipe par un chapeau melon, en vertu de la loi Evin contre le tabac, déclenchant une nouvelle polémique dans le monde de l'art.

En effet, cet incident intervient seulement quelques heures après que la régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a supprimé sur une campagne d'affichage pour une exposition parisienne consacrée à Jacques Tati la pipe du cinéaste, remplacée par un moulin à vent. Sur la photo originale, le réalisateur de "Mon oncle" circule sur un Solex, une pipe à la bouche, un enfant assis sur un siège arrière (notre dépêche du 16/04/09).

En 2005, un débat similaire avait eu lieu après que la Bibliothèque nationale de France eut jugé bon de supprimer le mégot que tenait dans la main le philosophe Jean-Paul Sartre sur une photo utilisée pour la couverture du catalogue de l'exposition.

"La loi c'est la loi", se défend Charles Pédauque Leroy, directeur du Grand Palais, en référence à la loi Evin de 1991 et à une "jurisprudence constante" qui proscrit la publicité pour le tabac, tout en regrettant que "cette polémique se focalise sur une œuvre que les visiteurs de l'exposition pourront quoi qu'il en soit admirer dans sa version d'origine".

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot, qui s'était vivement opposée hier à la transformation du cliché montrant Jacques Tati une pipe à la bouche, déplore à nouveau que "soit ainsi porté atteinte à l'intégrité d'une œuvre artistique, quand bien même la lutte anti-tabac reste une priorité de [son] ministère" mais reconnaît toutefois que "le message de l'œuvre est désormais beaucoup plus clair et cohérent depuis qu'un chapeau melon figure au-dessus de l'inscription Ceci n'est pas une pipe".


L'exposition Magritte se tiendra du 25 avril au 5 juillet dans les Galeries nationales du Grand Palais.

COPE RECOIT SA BALLE

Meaux, le 10 avril 2009 - Au tour de Jean-François Copé : La mairie de Meaux a reçu ce vendredi matin un courrier adressé à son député-maire contenant une balle et une lettre de menace. La police est passée à la mairie; l'enquête est en cours.

Mais une petite nuance inquiète les autorités.
En effet, si l'envoi, comme à l'accoutumée, est bel et bien accompagné d'une lettre dactylographiée, signée "Cellule 34", en tous points comparable à celle qu'ont reçue d'autres membres du gouvernement et de la majorité ces mois derniers, la balle, elle, diffère du tout au tout.

Selon Monsieur Laurent Rang, Lieutenant de Police à la Criminelle, Section "Music-Hall, Opérette et Politique-Spectacle", il s'agit en l'occurrence "d'une sphère de caoutchouc multicolore d'un diamètre de 4,6 cm, équipée, comme c'est souvent le cas, d'un dispositif tintinnabulant de type clochette et qui présente la particularité d'un pouvoir rebondissant très fort."

"A ce stade de nos investigations" a ajouté Monsieur Rang "nous ne pouvons rien affirmer, mais il se peut que nous soyons en présence ici du genre de balle qu'affectionnent les chiots ou les chatons. Et le passage de la balle à la baballe, doit-on noter, marque une escalade de la violence."

Officieusement, les enquêteurs ont laissé entendre qu'ils comptaient sur l'intinct de Monsieur Copé, qui pourrait le pousser à rapporter joyeusement la baballe à son expéditeur, pour démasquer le corbeau.


- MESSAGE A CONTENU ILLICITE -

CARLA BRUNI PORTE UN COUP FATAL A BERNADETTE CHIRAC

George Town, le 1er Février 2009 – Piquée au vif par le retour sur le devant de la scène de Bernadette Chirac, qui ce dimanche, donnait le coup d’envoi de la dix neuvième édition de sa fameuse « Opération Pièces Jaunes », Carla Bruni Tedeschi Sarkozy de Nagy Bosca, bien décidée à ne pas s’en laisser conter, lance de son côté la première édition d’un événement spectaculaire à vocation caritative lui aussi, intitulé « Opération Billets Verts ».

Depuis les jardins d’une somptueuse propriété privée de la capitale des Îles Caïmans, ce jour, à treize heures, l’ancien mannequin, parrainée pour l’occasion par Messieurs Bernard Madoff, présent sur place et le talentueux Paul-Loup Sulitzer, en duplex à Davos, a lancé son action et par la même apporté la démonstration qu’elle avait parfaitement assimilé les méthodes de son époux.

L’opération Billets Verts, dont le but serait de renflouer les caisses du MEDEF, durablement mises à mal par l’affaire de certaines malversations destinées, disait-on alors, à fluidifier les relations sociales à l’UIMM - affaire fumeuse révélée il y a près d’un an, maintenant, NDLR, devrait en outre permettre à Madame Bruni Sarkozy, de rappeler au pays qu’en dépit de son mariage, son ancrage à gauche ne saurait être contesté.

En effet, lors de la conférence de presse donnant le top-départ de l’opération, celle que les médias surnomment d’ores et déjà « la nouvelle Mère Térésa » n’a pas hésité un seul instant, lorsqu’il s’est agi de dire haut et fort combien il était « essentiel, en temps de crise, de lubrifier les rouages de nos échanges avec les démunis, dont les préoccupations » a-t-elle ajouté « sont parfois difficiles à saisir. »

David Douillet, proche s’il en est de Madame Bernadette Chirac, s’est déclaré consterné.

De son côté, Madame Chirac, choquée jusqu’à l’hébétude, aurait fait une chute dans les escaliers de son appartement et se serait fracturé le col du fémur. Cette dernière information toutefois reste à prendre au conditionnel et n’a pas été confirmée par le judoka.