LE FORUM DE BARBÈS

Paris, le 27 janvier 2018 – Au cours d’un micro-séminaire quasi-improvisé dans les salons privés d’un discret hôtel de Davos, où se tenait ces jours derniers le fameux forum éponyme, Monsieur Emmanuel Macron, le jeune et dynamique Président Français, dont le brio, le charisme et le sexappeal affolent la planète de Beijing à Monrovia, de Bogota à Téhéran et d’Antananarivo à Douchanbé, est parvenu une fois de plus, sans la moindre difficulté, à captiver son auditoire, en l’occurrence, une trentaine de personnes.

Tout en décontraction, sourire, souplesse et séduction, celui dont il se dit désormais sans fausse pudeur qu’il est le seul vrai grand leader du monde libre, faisait alors face, hors caméra, à un parterre fasciné de chefs d’États et de dirigeants de grandes entreprises assis en tailleur autour de lui et venus là recueillir sa parole – qui un conseil, qui une analyse, qui un mot d’encouragement. Or, c’est au terme de ce bienveillant colloque, dont tous ceux qui ont connu l’insigne bonheur d’en être ont rapporté l’ébouriffante intelligence, qu’Emmanuel Macron, reformulant avec panache le concept de disruption a proposé que le prochain Forum de Davos se déroule à Barbès, « sous le métro aérien ».

« J’ai une vision. » aurait déclaré le Président et porte-parole aujourd’hui incontesté de l’ensemble des peuples d’Europe, de la côte atlantique aux confins de la Sibérie orientale, « Nous ferions ensemble quelque chose de simple : quelques tréteaux, des nappes en papier, des gobelets, des jus et des biscuits, mais plus qu’à tout, ce à quoi je tiens, c’est à ce que notre forum se déroule en présence des populations autochtones. Car nous ne pouvons plus vivre coupés du chahut de ces foules bigarrées, qui ont confiance en nous. Nous devons les entendre et nous en rapprocher. »

Interrogée par notre correspondant à Davos à l’issue de l’impromptue rencontre, une jeune Américaine, actrice majeure de la net-économie, qui, en raison de son émoi, a préféré témoigner sous couvert anonymat, nous a confié qu’elle n’avait « jamais rien vu de tel. » Les joues encore roses et le téton saillant, elle a concédé que l’idée de s’encanailler à Paris était « excitante autant qu’effrayante, mais que c’était précisément cela qui lui donnait toute sa valeur. » Puis, regrettant dans un soupir de n’être pas née Française, pour vivre au plus près, en citoyenne, la Présidence d’un tel homme, elle s’est excusée de devoir nous quitter sur ces mots : « Je crois que j’ai fait pipi dans ma culotte. »


UN POLITIQUE EN TERRE INCONNUE


Vesoul, le 26 janvier 2018 – France Télévision vient de dévoiler l’identité de la personnalité qui, succédant au comédien Kev Adams, accompagnera prochainement Frédéric Lopez lors de l’épisode à venir de l’émission de France 2 « Rendez-vous en terre inconnue ».

Invité mercredi matin sur Europe 1, le présentateur est revenu au micro de Philippe Vandel sur un tournage exceptionnel à plusieurs titres, « puisqu’en effet, ce rendez-vous a lieu en France pour la première fois et que pour la toute première fois, ce n’est pas un artiste, mais un responsable politique, en la personne de monsieur Laurent Wauquiez, qui s’est prêté au jeu. »

Le cœur encore en fête d’avoir été élu haut la main à la tête des Républicains le 10 décembre dernier, monsieur Wauquiez a accepté d’emblée, avec enthousiasme « et peut-être un brin d’inconscience » susurre-t-on dans son entourage, le défi que représente la délocalisation surprise d’un homme dans un environnement exotique, étranger, inclassable.

Frédéric Lopez le confirme d’ailleurs : « En cours d’aventure, Laurent m’a confié qu’il avait toujours été fasciné par la Haute-Saône, qu’il ne connaissait que de nom et tout particulièrement, je le cite, la Haute-Saône éternelle, ses grands espaces agricoles et son peuple hirsute et bourru. »

Contacté ce matin par notre expert « médias, démagogie et flan traditionnel », monsieur Laurent Wauquiez a pourtant concédé que tout n’avait pas toujours été facile et que « la barrière de la langue une fois passée », il avait tout de même éprouvé quelques difficultés à s’adapter aux us du clan « d’abord parce que ces gens-là », a-t-il précisé, « se nourrissent exclusivement de pommes de terre bouillies et d’eau de vie de mirabelle et ensuite parce que Brandon-Hervé, leur chef, n’a eu de cesse d’obtenir que je troque ma Jaeger-Lecoultre contre la virginité de sa fille cadette, trois têtes de bétail et l’équivalent d’une année de fourrage. »

Enchanté néanmoins d’avoir vécu cette expérience « forte et très enrichissante », Laurent Wauquiez s’est aussi félicité que pour une fois, l’émission ne fasse pas la part belle à une « quelconque tribu d’arriérés de type négroïde, islamisés ou à tout le moins, en voie d’islamisation, pour oser se lancer à la découverte d’un terroir auquel tout un chacun peut se sentir lié par la culture et par le sang. »

« Rendez-vous en terre inconnue : Laurent Wauquiez chez les Lurons de Haute-Saône » sera diffusé le 25 janvier 2018 à 20h45 sur France 2.

CARTON ROUGE À JEAN D’ORMESSON



Paris, le 07 janvier 2018 – C’est avec stupeur, avec tristesse et consternation que nous avons appris ce matin la disparition du chanteur Johnny Hallyday, intervenue, semble-t-il, au début du mois de décembre, dans l’indifférence générale.

Cette information, qui, à l’heure où nous publions, reste à prendre au conditionnel, laisserait à n’en pas douter la France est en deuil, une France blessée, certes, mais digne et pleurant avec toute la pudeur et la retenue qu’on lui connait, un authentique monument de la culture populaire nationale.

Au nom de cette peine, sobre et discrète au point que la nouvelle du décès de l’artiste aurait échappé, contre toute attente, à la perspicacité de nos équipes, nous tenons par avance à faire amende honorable en présentant nos excuses à la famille, aux proches et aux admirateurs de Johnny, car, le cas échéant d’un manquement tel à notre devoir de journaliste, nous nous serions rendu coupables d’une faute dont nous comprenons le caractère impardonnable.

Les quelques personnalités que nous avons contactées dès la nouvelle connue, n’ont à ce jour pas souhaité nous répondre et nous ont adressé parfois une fin de non-recevoir à peine polie – en raison de quoi nous sommes malheureusement dans l’incapacité de confirmer pour l’heure la véracité du fait

Au nombre de celles-ci, nous retiendrons notamment monsieur Jean d’Ormesson, qui en dépit des sollicitations réitérées de notre spécialiste « culture et blogs beauté », Charles-Eusèbe Lee-King, n’a pas daigné décrocher son téléphone.

Nous déplorons cet inqualifiable mépris pour la mission qui est la nôtre de la part d’un homme que rien, ni son âge, ni sa carrière, n’autorise à faire de la sorte insulte à notre professionnalisme.

SCIENCES – LE MUSEE DE L’HOMME REBAPTISE SUITE A LA DECOUVERTE D’UN CHAÎNON MANQUANT


PARIS, le 05 janvier 2018 – C’est un événement hors du commun. Une bombe dans le monde plutôt plan-plan de la recherche en sciences sociales. Un chaînon manquant gravé d’une inscription a été mis à jour dans les vestiaires publics du Musée de l’Homme, dans la nuit du 04 janvier 2018. C’est une équipe pluridisciplinaire de vigiles et d’agents de nettoyage qui l’a découvert dans un casier de consigne, au cours d’une simple visite de routine. Il a immédiatement été pris en charge par une équipe d’anthropologues. L’AGFP s’est rendue sur place. 

Sur le parvis du Musée de l’Homme, dont les abords ont été sécurisé par la Molisse Nationale, des dizaines de curieux et de badauds affluent. C’est l’aube. Sous la lumière des camions de retransmission télévisuels, on aperçoit des reporters à la petite semaine, des représentants de Nuit Debout, des bloggers, des twitteurs et des éditorialistes. BFM est là, en train d’interviewer le préhistorien Yves Coppens. On aperçoit également Cédric Villani, en pleine discussion avec Boris Cyrulnik et Alain Finkelkroute. La tension  et l’excitation sont palpables. Notre carte de presse et notre audace nous permettent de nous faufiler à travers la foule et de pénétrer sur les lieux de l’actu.
Selon nos informations recueillies à vif à l’intérieur du bâtiment, le chaînon manquant à l’apparence d’un maillon de métal argenté. Il était posé à plat dans le casier numéro 20 dont la serrure n’était pas close. Le vigile qui l’a remarqué vers 21H30 a d’abord cru à une mauvaise blague de ses collègues du Musée du Qui Branlay – Jacques Chiroc, puisque le chaînon semblait ostensiblement orienté vers le sud-est. Mais ce soupçon a rapidement été levé, suite à une mesure GPS qui a démontré qu’il n’en était rien.   
Ce n’est que plus tard dans la nuit que les chercheurs ont déchiffré la mystérieuse inscription « Sephora » en miniscules caractères latins, police Helevetica. Code secret d’une secte millénariste, nom d’une divinité de la fécondité, anagramme alchimique ou mot de passe d’une messagerie, les interpétations vont bon train au jour d’aujourd’hui. Mais tous s’accordent à dire que de nombreuses surprises les attendent dans les heures à venir.
« C’est un événement attendu depuis des décennies par la communauté scientifique. Et même s’il est encore trop tôt pour l’affirmer, la découverte de cet artefact pourrait bien bouleverser notre conception de l’Humanité. Son apparente banalité  ainsi que sa facture assez médiocre indiquent certes son appartenance à une société dite « de consommation » de l’anthropocène tardif. Mais sa disposition topographique dans le casier laisse soupçonner une intention religieuse ou funéraire encore inconnue à ce jour. Des spécialistes en ethno-ferronerie et des linguistes sont évidemment déjà à pied d’œuvre. Les études de thermoluminescence diront d’autre part très rapidement s’il appartenait à une nouvelle espèce d’hominidé, ou s’il s’agit d’une simple breloque d’homo sapiens. » a déclaré Sabine Been, une stagiaire en médiation culturelle rencontrée dans l’ascenseur.
De son côté, la directrice de la propagande de presse du Musée, Madame Aminata Atanima a tenu à fournir à la presse quelques élements de langage : « Ce qui est amusant, c’est que cette découverte survient à l’issue de la traditionnelle semaine d’inventaire de nos collections, en début d’année. C’est toujours un moment fort pour les chercheurs et les conservateurs, qui en profitent souvent pour dépoussiérer à la main les squelettes et les restes humains stockés au sous-sol, dans une ambiance toujours très potache ! C’est aussi l’occasion d’initier les jeunes stagiaires à certaines pratiques occultes qui régissent l’administration culturelle française. Cette tradition initiée par Marcel Mauss se rattache aux rites mortuaires basques, malgaches et papous, et nous sommes fiers de la perpétuer en dépit de l’acculturation et des vicissitudes du monde moderne. », a t-elle précisé sur un air mutin.
Une interprétation officielle qui n’est pas unanimement partagée, notamment parce qu’elle passe sous silence des questions qui fâchent. Un peu plus tard dans la matinée, l’anthropologue Bernard Mullard et son collègue Laurent Pellard ont d’ailleurs improvisé une conférence de presse sauvage sur le parvis du Musée. Selon eux, cette découverte risque aussi de « remettre en cause les idées de l’ancien monde patriarcal concernant les rôles attribuées aux sexes au sein des grands cycles de la vie sociale. Pour aller plus loin, il semble flagrant que le numéro du casier, en l’occurrence le numéro 20, renvoie évidemment au chiffre romain XX. Or « XX » c’est aussi le signature génétique des chromosomes femelles chez les primates mammifères. Cela ne peut être un hasard ! Et il va sans dire que le terme « Sephora » renvoie directement à une sonorité féminine.  C’est une révolution copernicienne ! » ont-ils ajouté.
Cette conférence de presse sauvage s’est conclue par un vote à main levée auquel des vendeurs de Tour Eiffel et le personnel technique ont été invités à prendre part. « En l’honneur de cette découverte fondamentale, et en synchronicité avec l’orthographe inclusive (la lettre M s’accordant trop avec le M de Masculin), nous exigeons que cette institution s’appelle désormais le Fusée de la Femme ! » , ont-ils déclaré à l’AGFP.

DONALD TRUMP, UNE CERTAINE IDÉE DE LA DIPLOMATIE



Washington, le 30 décembre 2017 – Cultivant l’art de prendre le monde à contre-pied en annonçant de façon inopinée nombre de mesures que d’aucuns jugent inquiétantes, tant elles dénoncent un mode de fonctionnement qui, vu de l’extérieur en tout cas, parait parfois totalement erratique, le Président Américain Donald J. Trump a une fois de plus surpris l’ensemble des dirigeants de la planète en décidant de rompre unilatéralement toute relation diplomatique avec 187 pays.



Dans une interminable et déconcertante série de tweets bravaches, tantôt drôles, tantôt injurieux, souvent teintés de racisme et, semble-t-il, d’une forme étrange de paranoïa, le Président des États-Unis s’est justifié de sa décision en affirmant notamment que « si un paisible cultivateur de coton du Mississipi éprouve rarement le besoin de bavarder avec un Bantou dans un salon doré, le Président légitimement élu des industriels du pays tout entier a le devoir de s’inspirer de sa sagesse. »  



Taclant au passage son prédécesseur à la Maison Blanche, Barack Obama, en déclarant que « son physique athlétique le prédestinait à faire merveille dans une plantation », mais que « malheureusement, il était trop occupé, et ce depuis de longues années, à dévoyer l’héritage des Pères Fondateurs », Donald J. Trump s’est ensuite livré à un exercice de style quasi-oulipien en établissant, pays par pays, la liste des griefs l’autorisant à conclure que « l’Amérique peut se passer d’eux », que « l’Amérique n’a pas besoin d’eux », puis, réécrivant l’histoire pour l’occasion, que « les États-Unis ont existé avant eux et continueront à exister après eux. » 



Il serait bien sûr trop long de reprendre ici l’ensemble des commentaires diffamatoires de monsieur Trump sur la plupart des peuples du monde, leurs spécificités et leurs traditions, mais on retiendra néanmoins ses récriminations à l’endroit des Italiens, « des escrocs sans foi, ni loi, ni passé, qui ont volé aux Américains la recette de la pizza et de la sauce bolognaise », des Africains (sic) « qui ne savent pas quoi faire de leur immense pays, parce qu’ils sont affligés d’une mentalité d’esclave et n’ont pas l’esprit d’entreprise » ou encore des Néo-Zélandais, sobrement décrits comme étant « un grotesque équipage de putes alcooliques, d’imbéciles et de mongoliens. »


Les Français, enfin, ne sont pas en reste. En effet, monsieur Trump leur consacre au total 34 de ses tweets. Ils y sont présentés tour à tour comme « des avorteurs », « des lâches et des tarlouzes », « bouffeurs de crapauds et suceurs de limaces », « des bolchéviques de la pire espèce », « des bavasseurs prétentieux, sans esprit ni culture, et qui, contrairement à ce qu’ils croient,  n’apportent rien au monde ».

MEDIAS : L'AGENCE DES FRANCS PARTISANS RENAIT DE DE SES CENDRES

Paris, le 09 décembre 2017 - Lors d'une conférence de presse organisée à la Maison du Journalisme dans la matinée, les fondateurs de l'agence de presse Agence des Francs Partisans (ADFP) ont annoncé leur grand retour pour 2018.

Avec ses dépêches fulgurantes et son sens de l'investigation sans concession, l'ADFP avait profondément secoué le Landerneau du journalisme classique au début des années 2000. Mais c'est surtout la personnalité lumineuse et burlesque de ses rédacteurs qui avait marqué, au sein d'une profession parfois ravagée par le cynisme et la rancœur.

"C'est un signe du destin, à l'heure où l'information indépendante souffre d'un manque de concurrence et de professionnalisme. L'un d'entre nous, qui souhaite rester anonyme, a reçu un héritage très conséquent suite à la découverte inattendue d'un lien familial avec le Qatar. Sa décision est de consacrer la totalité de cette somme au retour de l'Agence sur la scène médiatique. Je parle de plusieurs dizaines de millions, au bas mot", a déclaré Iwan Van, rédacteur de la première heure et futur médiateur de l'ADFP. 

Parmi les nombreuses innovations dévoilées, l'ouverture de bureaux à l'étranger et en régions, l'embauche en CDI de correspondants dans 87 pays, la construction d'un bâtiment éco-responsable  de quatre étages dans le quartier parisien de la Goutte d'Or pour y abriter la rédaction, et la constitution d'une équipe de "fact-checkers" pour débusquer les dépêches frauduleuses produites par des organes de presse peu regardants. 

"Je vous rappelle que nous avons du fermer la porte en 2012, suite à des pressions politiques et des difficultés de trésorerie. Nous conservons d'autre part une certaine rancœur à l'égard de publications telles que Le Garofi, Nordpresse ou Médiaperte, qui se sont évidemment inspirées de nos méthodes innovantes, quitte à capter notre cœur de cible à coups d'articles peu scrupuleux. Et sans jamais reconnaître notre primauté ! Nous étions les premiers sur ce secteur, mais le combat était trop inégal car nous nous sommes accrochés à notre déontologie. Notre intention est évidemment de reconquérir cette position, sans renoncer à notre maxime : La vérité, et rien d'autre", a ajouté M. Van avant de clore la conférence de presse. 

Selon nos informations, l'ADFP est actuellement en train de rédiger sa nouvelle charte orthotypographique. Les questions cruciales de l'accord du participe passer et de  l'écriture inclusive semblent notamment avoir été écarter au profit de règles menstruelles plus souples.







L'AFP A TOUJOURS SOUTENU FRANÇOIS HOLLANDE

Tulle, le 6 Mai 2012 – L'agence des Francs Partisans vibrionnante diffuseuse de vérités et de messages à caractère informatif; avec le professionnalisme, la rigueur, l'honneur et l'indépendance qui la caractérisent souhaite informer par voie de communiqué officiel ses fidèles lecteurs, admirateurs et groupies du contenu de son Conseil d'administration extraordinaire qui s'est tenu au 69 de la rue Blondel entre 20h00 et 20H02 dans un local chargé en colonnades et au décor typiquement "Empire".

Mitterrandiste sous Mitterrand, Chiraquienne sous Chirac, Jospinienne sous Jospin et Sarkozyste sous Sarkozy, l'AFP sera fidèle – comme toujours - à sa ligne Elkabachienne (Jean-Pierre Elkabach est le père spirituel des 4 rédacteurs, NDLR) : Hollandaise sous François Hollande !

Laurent Galouzet, Iwan SmalJohn, Charles-Edmond Lareine de l'Eure et Thomas Bitechat se sont donc rendu – en moto taxi toutes sirènes hurlantes – rue de Solférino afin de se faire délivrer la fameuse carte rose à 20 euros après avoir eu de la "peine à déchiquetter leurs cartes de l'UMP qui sont bel et bien plastifiées" selon une stagiaire de l'AFP. Toujours avec son "sens de l'à propos" et sa pugnacité légendaire, Laurent Galouzet aurait pris un train à grande vitesse afin d'aller saluer "François, que j'ai toujours soutenu. C'est un ami de la famille depuis 30 ans" a-t-il déclaré. Quant à Iwan SmalJohn il aurait fait part de "sa disponibilité" à Stéphane Le Foll (futur ministre de l'agriculture, NDLR) "En tant qu'œnologue, je peux tout à fait travailler au cabinet de Stéphane - pour un salaire de 10 000 euros nets - dont je respecte le parcours et l'intelligence depuis plus de 15 ans. Quel bel homme !" a-t-il affirmé. Charles-Edmond Lareine de l'Eure aurait retrouvé le numéro de "François" et lui aurait fait savoir qu'un ministère de l'information doté d'un cabinet "conséquent" serait "juste et bon mais qu'un Conseil général ou une petite golden circonscription serait aussi une bonne rétribution. François sait bien que j'étais un agent double à l'UMP, tout le monde le sait, non ?" a-t-il précisé. Thomas Bitechat, cultivant son goût du mystère, de la surprise et du contrepet a salué Nicolas Sarkozy son ami de 10 ans " Mais une page se tourne et je vais offrir 80 pour cent des confortables revenus de mes céramiques funk à Nathalie Arthaud parce que je la kiffe grave quand elle mixe au Athena's temple de Balazuc. Nan j'déconne, je vais tout donner au PS et s'il y a un musée de la poterie, je peux en être le directeur".

L'AFP est donc en ordre de bataille pour 5 ans.   

PIERRE MOSCOVICI ALIAS PIERRO LA CHAUSSETTE INTERPELLE A LIMOURS


Paris, le 5 Mai 2012 – Pierre Moscovici, l’incontournable et néanmoins discret directeur de campagne de François Hollande et ancien ministre des affaires européennes du gouvernement Lionel Jospin, aurait été interpellé ce matin à Limours en possession d’une quantité importante de chaussettes de sport de marque « Artengo », selon une information non vérifiée.

« Les douanes volantes effectuaient un simple contrôle de routine et ne savaient pas à qui elles avaient à faire lorsqu'elles ont demandé au conducteur d’une Ford Fiesta de couleur yellow banana millésime 1998 de bien vouloir ouvrir son coffre-hayon » d’après une source proche de la Place Beauvau et de l'Agence des Francs Partisans ; « c’est en procédant à une opération coup de poing que les fins limiers ont enfin débusqué le célèbre trafiquant - plus connu sous le pseudonyme de Pierro la Chaussette - et qu’ils ont donc découvert sa véritable identité ».

Dans l’entourage de François Hollande, on n’a pas souhaité commenter ce que certains qualifient de "rumeur nauséabonde (sic)" bien que Pierre Moscovici soit connu pour avoir des antécédents (il avait été arrêté en mai 2008 pour avoir tenté de cuisiner une tarte aux myrtilles de plus de 8 mètres d’envergure à l’occasion du OFF du festival d’Orgemont sans avoir préalablement déposé de demande d’autorisation à la préfecture. L’affaire avait été classée sans suite par le parquet suite à un vice de procédure, NDLR). Du côté de l’UMP, les commentaires ne se sont pas fait attendre, ainsi Claude Guéant a proposé de faire voter – avant l’automne – une loi condamnant sévèrement le trafic et le recel d’articles de sport neufs ou usagés. Henri Guaino a quant à lui dénoncé « une culture de l’irresponsabilité et une mentalité de gredin qui s’accordent bien avec un programme qui n’en est pas un ».

Du côté des commentateurs, c’est Christophe Barbier qui a dégainé le premier en déclarant sur BFM Buisness TV « Ainsi, les épigones de Pierre Moscovici, dans la ligne de leur mentor socialo-stalinien, ont décidé d’attaquer de nombreuses officines vendant des articles de sport par des jets d’acrimonie et des braquages oiseux. Celui qui n’idolâtre pas leur Lider Maximo, leur Robin des bois de la soquette est un ennemi de classe, un ennemi de la nation; celui qui n’ânonne pas, extasié, le couplet de l’insurrection civique et du vol de chaussettes est un complice des exploiteurs du peuple. » Joseph Macé-Scaron a quant à lui commenté, avec le recul et la prudence qui conviennent à un chroniqueur professionnel, ce qui n’est pour l’instant encore qu’une rumeur en affirmant « Le mal est profond. Le français moyen, avant de chercher à savoir exactement ce qui s’est passé, doit se demander d’abord avec angoisse ce qu’il faut en penser. Est-ce une caractéristique culturelle de la politique latine, opposée au culte du « fact-checking » anglo-saxon ?Ou bien une simple dérive individuelle ? Un peu les trois, je pense ».

LES PAYS-BAS REDOUTENT DES SANCTIONS AMERICAINES EN CAS DE VICTOIRE DE HOLLANDE

La Haye, le 04 mai 2012 - Dans un rapport secret que notre correspondante Petita Jiewann s'est procuré, le comité de sécurité national des Pays-Bas (WEED) s'est dit préoccupé par les réactions américaines en cas d'élection du socialo-melenchoniste français François Hollande. 

Les autorités néerlandaises craignent un réaction disproportionnée de Washington, qui, mis sous pression par le mouvement du Tea Party, pourrait prendre la forme de sanctions économiques et notamment d'un boycott total des importations de Gouda. 

"Il est de notoriété internationale que les Américains ont une très mauvaise connaissance de la géographie, et, en dépit du bon sens,  l'homonymie qui lie notre pays au politicien français risque fort de déchainer contre nous l'ire de leur gouvernement. Nous avons d'ores et déjà pris contact avec eux, pour leur expliquer la différence entre lui et nous, mais rien n'y fait : ils sont tellement en colère qu'ils préfèrent sanctionner toutes les Hollandes, juste au cas où. C'est une situation très ennuyeuse pour nos exportations fromagères, mais aussi pour l'image de notre nation.", écrit le major-colonel Karl Dekoening dans la conclusion du rapport. 

Les autorités américaines reprochent à Hollande (le politicien français) son flirt trop affiché avec des partis d'inspiration communiste et ouvertement anti-atlantistes, craignant, en cas de victoire du candidat, une contagion planifiée de ces idées aux autres pays du continent. Et c'est en dépliant une carte de l'Europe qu'ils ont découvert, stupéfaits, que M.Hollande possédait un pays en son nom propre. 

Au lieu de chercher à sanctionner la France, qu'ils jugent déjà durement touchée par le sarkozysme, les USA envisagent donc de s'attaquer aux biens de M.Hollande. En cas d'élection le dimanche 06 mai , ses comptes en banque seraient immédiatement gelés, son passeport confisqué, son pays, la Hollande, sanctionné. Une logique implacable, qui ne laisse pas la place aux subtilités propres au Vieux Continent, mais qui à l'intérêt, selon Washington, de tuer dans l’œuf tout retour du communisme en Europe.

NICOLAS SARKOZY PERD SON SOSIE EN PLEINE CAMPAGNE


Paris le 3 mai 2012 – Selon une information non vérifiée, le tribunal antidopage de Paris a annoncé jeudi avoir suspendu en référé le sosie de Nicolas Sarkozy pour 12 ans, reconnu coupable de s'être fait une auto transfusion sanguine, réalisée avec du sang de Patrick Buisson et de Mike Tyson qu'il conservait dans un réfrigérateur blanc nacré de marque Samsung.

Le Tribunal a ainsi suivi les réquisitions du procureur Ivan Granjean du Comité olympique national (CON), un magistrat réputé pour ses amitiés avec certains dirigeants de la ligue bolchévique de corrèze (LBC) et le magicien Gérard Majax. Le coureur et sosie du candidat âgé de 59 ans aurait été contrôlé (Grace au Fast PI-PI Test, NDLR) juste après son débat avec François Hollande en raison d'un blocage rénal et d'une hyper sudation faciale. Selon son médecin, le Dr Lorenzo Vedrini, le sosie du candidat (dont le vrai nom serait Thomas Charbitte, NDLR) et par ailleurs coureur cycliste de haut niveau, aurait avoué s'être fait une autotransfusion et avoir consommé un cocktail gingembre-redbull-café avant ce débat « ce qui est absolument proscrit par le code de bonne conduite des débatteurs politiques (CBCDP) et la commission des personnalités, élites, débatteurs, orateurs et consultants (CPEDOC). »

Si l’usage des sosies est désormais « monnaie courante » lors des meetings politiques ou bien à l’occasion de débats télévisés ou radio-diffusés, cette pratique est néanmoins très encadrée juridiquement. « Interdiction formelle de se doper, de porter la burqa, de proférer des insultes, de se livrer à des acrobaties ou bien de tenir des promesses keynésiennes » a précisé Charles-Edmond Pedauc de la Bohème, Professeur de Droit Politique Comparé et titulaire de la chaire « Sosies et responsabilité individuelle » au Collège de France.

Privé de son sosie, Nicolas Sarkozy va devoir «  refonder sa stratégie de campagne «  a-t-on laissé entendre dans l’entourage du Président mais si cette perte a fait accuser le coup à certains ténors de la majorité, l’essentiel est tout de même que le véritable Président soit toujours dans la course.