Berne, le 17 Octobre 2008 – Le collectif dit des « Enfants de Banquiers Victimes de Faillite » ou « Collectif EBVF » vient d’obtenir la révision de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, qui spécifiera dorénavant la possibilité pour tout être humain âgé de moins de dix-huit ans (sauf si, ainsi que le précise la dite convention, la majorité est atteinte plus tôt, en vertu de la législation qui lui est applicable, NDLR) de confier désormais la gestion de son argent de poche à un administrateur extérieur à la famille.
Lors de la conférence de presse, organisée ce jour, à Berne, en début d’après-midi, la jeune porte-parole du collectif, Mademoiselle Marine A. D’Amesse-Touale, neuf ans et demi, a très doctement expliqué les motifs du recours de l’association, qui vient d’aboutir, et détaillé par là-même le sentiment de satisfaction régnant au sein du « Collectif EBVF » depuis sa récente victoire.
Avec une assurance étonnante pour son jeune âge, la pétulante petite Marine a rendu publique la joyeuse philosophie du Collectif, dont nous nous faisons ici l’écho.
Lors de la conférence de presse, organisée ce jour, à Berne, en début d’après-midi, la jeune porte-parole du collectif, Mademoiselle Marine A. D’Amesse-Touale, neuf ans et demi, a très doctement expliqué les motifs du recours de l’association, qui vient d’aboutir, et détaillé par là-même le sentiment de satisfaction régnant au sein du « Collectif EBVF » depuis sa récente victoire.
Avec une assurance étonnante pour son jeune âge, la pétulante petite Marine a rendu publique la joyeuse philosophie du Collectif, dont nous nous faisons ici l’écho.
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« Nous, membres du Collectif EBVF, réunis à Berne ce 17 Octobre 2008 en assemblée extraordinaire, déclarons comme suit :
Qu’étant attendue la flagrante incompétence de nos parents en matière de gestion financière, attestée récemment par la banqueroute des établissements dont ils avaient la charge,
Qu’étant attendue la terrifiante arrogance adulte, dont ils ont fait preuve jusqu’à l’heure à dessein de nous priver le cas échéant de nos caramels légitimes,
Qu’étant attendue la médiocrité patente des raisons avancées en guise d’explication à leurs respectifs et non moins cuisants échecs professionnels,
Nous ne saurions souffrir plus longtemps de voir l’un des ressorts de notre bien-être quotidien ainsi qu’en perspective, notre avenir dans l’acception la plus globale du terme, confiés à d’inconséquentes cigales, si promptes à chanter tout l’été les louanges d’un capitalisme, dont ils ne maîtrisent rien.
Ces brigands en cols blancs, que leurs costumes et tailleurs de bonne facture ne protègent plus de l’indicible ridicule, pour lequel on les moque aujourd’hui, ne doivent plus être en mesure de sévir et de nous nuire.
L’enfance vaincra.
Vive l’enfance. Et meure la finance.
Qu’étant attendue la flagrante incompétence de nos parents en matière de gestion financière, attestée récemment par la banqueroute des établissements dont ils avaient la charge,
Qu’étant attendue la terrifiante arrogance adulte, dont ils ont fait preuve jusqu’à l’heure à dessein de nous priver le cas échéant de nos caramels légitimes,
Qu’étant attendue la médiocrité patente des raisons avancées en guise d’explication à leurs respectifs et non moins cuisants échecs professionnels,
Nous ne saurions souffrir plus longtemps de voir l’un des ressorts de notre bien-être quotidien ainsi qu’en perspective, notre avenir dans l’acception la plus globale du terme, confiés à d’inconséquentes cigales, si promptes à chanter tout l’été les louanges d’un capitalisme, dont ils ne maîtrisent rien.
Ces brigands en cols blancs, que leurs costumes et tailleurs de bonne facture ne protègent plus de l’indicible ridicule, pour lequel on les moque aujourd’hui, ne doivent plus être en mesure de sévir et de nous nuire.
L’enfance vaincra.
Vive l’enfance. Et meure la finance.
Collectif EBVF »
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Le « Collectif EBVF », qui peut se prévaloir du soutien entier et inconditionnel de l'Agence Francs-Partisans, donnera une conférence à Paris ce samedi, à 16h00, au siège du Parti Communiste, Place du Colonel Fabien.
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