Paris, le 23 octobre 2008 - Un sanglier d'environ 80 kg a entièrement détruit le rez-de-chaussée du Palais de Tokyo, à Paris, dans la nuit de mercredi à jeudi. Un millions d'euros de dégâts et deux blessés légers sont à regretter, a précisé John Difool, secrétaire adjoint chargé de la presse du musée d'art contemporain. L'animal a été tué par la BAC, arrivée sur place peu après.
Probablement rendue ivre par des bouteilles d'alcool abandonnées par les chasseurs dans les bois environnant le grand Ouest de Paris, la bête se serait rendue nuitamment dans les quartiers ouest de la capitale dans l'espoir d'y trouver de la nourriture.
"C'est quand l'alarme du musée s'est déclenchée que j'ai compris que quelque chose n'allait pas", a expliqué, perspicace, le gardien de nuit. "C'est quand même dommage que ce soit un sanglier, car du coup, on ne peut pas se retourner en justice contre lui pour les dommages et intérêts", a-t-il ajouté.
La police a d'ailleurs renoncé à ouvrir une enquête pour "dégradation volontaires", le principal suspect {le sanglier, NDLR} étant décédé. "On ne connaitra jamais les tenants et les aboutissants de ce dossier. C'est dommage, car on aurait pu en savoir un peu plus sur les moeurs nocturnes de la faune artistique de la capitale", a regretté Jean-Jacques Fillon, comissaire divisionnaire en charge de la faune sauvage et de la marginalité.
Le corps de l'animal a été offert à l'amicale des anciens du RPR, une association spécialisée dans le mécenat artistique. "Nous le mangerons pour notre assemblée annuelle, c'est une belle surprise", a bien voulu dire René Monory, président de l'amicale.
LV
Probablement rendue ivre par des bouteilles d'alcool abandonnées par les chasseurs dans les bois environnant le grand Ouest de Paris, la bête se serait rendue nuitamment dans les quartiers ouest de la capitale dans l'espoir d'y trouver de la nourriture.
"C'est quand l'alarme du musée s'est déclenchée que j'ai compris que quelque chose n'allait pas", a expliqué, perspicace, le gardien de nuit. "C'est quand même dommage que ce soit un sanglier, car du coup, on ne peut pas se retourner en justice contre lui pour les dommages et intérêts", a-t-il ajouté.
La police a d'ailleurs renoncé à ouvrir une enquête pour "dégradation volontaires", le principal suspect {le sanglier, NDLR} étant décédé. "On ne connaitra jamais les tenants et les aboutissants de ce dossier. C'est dommage, car on aurait pu en savoir un peu plus sur les moeurs nocturnes de la faune artistique de la capitale", a regretté Jean-Jacques Fillon, comissaire divisionnaire en charge de la faune sauvage et de la marginalité.
Le corps de l'animal a été offert à l'amicale des anciens du RPR, une association spécialisée dans le mécenat artistique. "Nous le mangerons pour notre assemblée annuelle, c'est une belle surprise", a bien voulu dire René Monory, président de l'amicale.
LV
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