RECESSION : UNE COMMUNE INSTAURE LE TROC OBLIGATOIRE

Chilly-Mazarin, le 9 octobre 2008 – Le conseil municipal de Chilly-Mazarin a tranché hier lors d’une cellule de crise, en raison de l’absence de liquidités le troc est devenu le modèle économique de référence de cette bourgade de 870 999 habitants.

« La crise a une ampleur sans précédent dans cette région, nous avions investi la totalité de notre cashflow sur les conseils de Brothers & Partners (Cabinet de consulting en consulting, ndlr) dans les banques Simpson invest et Johnson, Wilson and Wells. Aujourd’hui on n’a plus rien » déclarait le maire de la commune. « Je pense échanger un stock de réverbères contre des tomates et des harengs pour les cantines scolaires par exemple, ce système a fait ses preuves dans le passé, nous sommes sereins » a-t-il ajouté au micro de notre correspondant local FP.

Le troc, modèle économique ancestral, est sur le point de faire un retour en force dans de nombreuses communes françaises. Ce type d’échange, s’il nécessite un temps d’adaptation, recueille déjà les suffrages des bobos mais aussi des couches populaires fréquentes en banlieue. Ainsi ce matin au Marché de la place Augustin Le grandoc, un Bobo pouvait échanger un fauteuil Chesterfield contre des pissenlits et des rideaux de cuisine Kitschs. Un OS pouvait obtenir des fournitures scolaires en échange d’une roue de voiture.

Les communes de Verneuil, Passy sur Oise, Lyon, Etampes et Tarbes ont témoigné d’un vif intérêt pour cette initiative amenée à se développer. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë a proposé ce matin aux parisiens de payer leurs impôts locaux en troc. Le propriétaire d’un 5 pièces dans le marais devrait par exemple s’acquitter d’un canapé Roche Bobois par an ou d’une petite voiturette.

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