Thoiry, le 25 Octobre 2008 - Peu en vue sur la scène politique depuis sa sortie de route en 2005 et la mémorable déroute du "oui" au référendum sur le projet de Traité Constitutionnel Européen, Monsieur Jean-Pierre Raffarin, Premier Ministre de Jacques Chirac entre 2002 et 2005, n'a pas comme le prétendaient quelques mauvaises langues, sombré dans la dépression et l'oisiveté.
Loin s'en faut.
Sans faire de bruit, se tenant sagement à l'écart de la cohue politique, celui qui le concède volontiers, "a bel et bien connu une brève et douloureuse traversée du désert", s'est vite refait une santé, puisqu'il exerce désormais - répondant en cela à la question centrale d'un des plus beaux poèmes de Monsieur Dominique de Villepin, "Que sont nos grands hommes devenus ?" - le noble métier de cornac au parc zoologique de Thoiry.
Là, sa bonté naturelle, la lénifiante onctuosité de sa méthode et son expression bonhomme et pateline enchantent littéralement les pachydermes, nous a confié en substance son employeur actuel, le Vicomte Paul de la Panouse. "Depuis son arrivée" a-t-il d'ailleurs précisé "Roselyne, une femelle auparavant morne et triste, a repris des couleurs et n'a plus aucun problème de transit. C'est bien la preuve que Jean-Pierre sait ce qu'il fait."
Et Jean-Pierre, ainsi qu'il convient en toute simplicité de l'appeler aujourd'hui, n'a rien perdu de son mordant. Poussant cahin-caha sa brouette de crottin, il s'arrête auprès de nous, alors que nous devisons avec le Comte et nous glisse, malicieux, une de ces raffarinades pour lesquelles nous lui conservions toute notre sympathie, affirmant, sourire en coin, que les seuls éléphants dont pour rien au monde il ne voudrait prendre soin, sont évidemment ceux du PS.
Loin s'en faut.
Sans faire de bruit, se tenant sagement à l'écart de la cohue politique, celui qui le concède volontiers, "a bel et bien connu une brève et douloureuse traversée du désert", s'est vite refait une santé, puisqu'il exerce désormais - répondant en cela à la question centrale d'un des plus beaux poèmes de Monsieur Dominique de Villepin, "Que sont nos grands hommes devenus ?" - le noble métier de cornac au parc zoologique de Thoiry.
Là, sa bonté naturelle, la lénifiante onctuosité de sa méthode et son expression bonhomme et pateline enchantent littéralement les pachydermes, nous a confié en substance son employeur actuel, le Vicomte Paul de la Panouse. "Depuis son arrivée" a-t-il d'ailleurs précisé "Roselyne, une femelle auparavant morne et triste, a repris des couleurs et n'a plus aucun problème de transit. C'est bien la preuve que Jean-Pierre sait ce qu'il fait."
Et Jean-Pierre, ainsi qu'il convient en toute simplicité de l'appeler aujourd'hui, n'a rien perdu de son mordant. Poussant cahin-caha sa brouette de crottin, il s'arrête auprès de nous, alors que nous devisons avec le Comte et nous glisse, malicieux, une de ces raffarinades pour lesquelles nous lui conservions toute notre sympathie, affirmant, sourire en coin, que les seuls éléphants dont pour rien au monde il ne voudrait prendre soin, sont évidemment ceux du PS.
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