Bujumbura, le 07 octobre 2008 - Du jamais vu à la bourse de Makamba, capitale économique du Burundi; hier soir la journée se clôturait par un score historique du DOC avec une hausse de 19.83% à 78 541 points.
Non seulement les investisseurs sont rassurés par l'adoption et la promulgation du plan Paulson de sauvetage des banques aux Etats-Unis, mais ils dénombrent avec joie les nouveaux signes de la propagation de la crise parmi les établissement financiers européens.
"La chute d'aujourd'hui s'inscrit dans la foulée d'un mois de septembre excellent pour l'économie de l'Afrique des grands lacs: le plan Paulson s'attaque aux problèmes du secteur financier, mais pas à leur impact sur l'économie réelle", a indiqué aux FP un vendeur de bananes plantins de Kisiguma.
En Europe, les initiatives gouvernementales n'étaient pas davantage de nature à conforter les investisseurs. Faute d'un accord sur un fonds commun de soutien au secteur bancaire, plusieurs gouvernements ont préféré annoncer en ordre dispersé des garanties "illimitées" pour les dépôts des particuliers.
Ces annonces ne constituent pas "le moyen de ramener la confiance sur les marchés financiers européens et américains", montrant au contraire "qu'un nouveau palier a été franchi dans la crise", expliquent les analystes de Bujuxis. "Ce sont de bonnes nouvelles pour les marchés africains, ces faillites en cascade sont bonnes pour nous. Dans l'affaire nous ne perdons rien ou presque. Si le scenario annoncé se réalise d'ici quelques mois l'Afrique sera le continent le plus riche du monde et bénéficiera de liquidités les plus importantes. De plus notre argent existe vraiment, ce qui n'est pas un mince avantage à l'heure actuelle" commentait mr Charles-Désiré Bonaventure le président de la banque centrale panafricaine.
Dans cette lignée, les bourses de Douala, de Foya, de Port Harcourt et de Kizimana enregistraient des hausses de 17.82% à 26.23%
Non seulement les investisseurs sont rassurés par l'adoption et la promulgation du plan Paulson de sauvetage des banques aux Etats-Unis, mais ils dénombrent avec joie les nouveaux signes de la propagation de la crise parmi les établissement financiers européens.
"La chute d'aujourd'hui s'inscrit dans la foulée d'un mois de septembre excellent pour l'économie de l'Afrique des grands lacs: le plan Paulson s'attaque aux problèmes du secteur financier, mais pas à leur impact sur l'économie réelle", a indiqué aux FP un vendeur de bananes plantins de Kisiguma.
En Europe, les initiatives gouvernementales n'étaient pas davantage de nature à conforter les investisseurs. Faute d'un accord sur un fonds commun de soutien au secteur bancaire, plusieurs gouvernements ont préféré annoncer en ordre dispersé des garanties "illimitées" pour les dépôts des particuliers.
Ces annonces ne constituent pas "le moyen de ramener la confiance sur les marchés financiers européens et américains", montrant au contraire "qu'un nouveau palier a été franchi dans la crise", expliquent les analystes de Bujuxis. "Ce sont de bonnes nouvelles pour les marchés africains, ces faillites en cascade sont bonnes pour nous. Dans l'affaire nous ne perdons rien ou presque. Si le scenario annoncé se réalise d'ici quelques mois l'Afrique sera le continent le plus riche du monde et bénéficiera de liquidités les plus importantes. De plus notre argent existe vraiment, ce qui n'est pas un mince avantage à l'heure actuelle" commentait mr Charles-Désiré Bonaventure le président de la banque centrale panafricaine.
Dans cette lignée, les bourses de Douala, de Foya, de Port Harcourt et de Kizimana enregistraient des hausses de 17.82% à 26.23%
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