Paris, le 05 octobre 2008 – Un vent de panique souffle dans le milieu scientifique parisien, depuis qu'une équipe du C.N.R.S. a mis en évidence une faiblesse structurelle des soubassements de la Tour Montparnasse.
En effet, l'ensemble des sous-sols d'Île de France ayant fait l'objet d'une exploitation intensive depuis l'époque gallo-romaine, notamment pour le calcaire et le gypse, apprend-on, est creusé d'un important réseau de carrières, aujourd'hui abandonnées. C'est précisément l'effondrement de l'une de ces carrières – de calcaire grossier – à quelques kilomètres du pied de la tour qui menace aujourd'hui l'édifice.
Interrogé par les Francs Partisans, Monsieur Seymour Durand-Marquis, de l'Inspection Générale des Carrières de la Ville de Paris a reconnu que le récent pic d'activité enregistré par les sismomètres du C.N.R.S. s'était traduit par un affaissement.
« La zone nord-ouest de la Tour » a-t-il expliqué, « accuse un déficit topographique de deux à trois centimètres. Il n'y a pas lieu de s'alarmer, mais la vigilance est de mise : d'autres crayères menacent de s'écrouler et si on devait perdre un centimètre de plus, la Tour pencherait dangereusement. »
D'ici une quinzaine d'années, précisent les spécialistes, il faudra envisager la pose d'étais, avant le renfort en dur des fondations de La Tour Montparnasse, sans quoi le risque de la voir tomber deviendra réel.
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